Tout commence le samedi matin à Villejuif. Le club a affrété un car pour qu’un maximum de supporter viennent participer au dernier match de la saison, le retour de la finale du championnat de France N2. En effet, le 15 mai, le match aller à Villejuif a mis en évidence une équipe de Villejuif incisive et c’est sur le score de 5-1 que nous nous présentons pour le match retour. Attention, il faut se méfier de l’équipe de l’ASTA de Nantes. C’est une équipe jeune qui a faim et qui est actrice du retour de l’ASTA en N1. C’est l’actuel président qui a vécu en tant que goal la descente de l’équipe de l’ASTA jusqu’à sa non-existance et c’est son fils qui relève le défi avec panache dans les buts. Tout un symbole! De même pour moi qui ai appris à patiner (c’est comme ça qu’on disait à l’époque) à l’ASTA. Mes 2 clubs dans une lutte pour le championnat N2.
Villejuif commence bien le match mais ne mène que quelques secondes. La partie de ping-pong est entamée et tourne à l’avantage de l’ASTA qui s’échappe sans que Villejuif puisse revenir à la marque. Notre avance aquise au match aller fond au fur et à mesure que les actions s’enchaînent. Impossible de construire notre jeu sur un sol qui n’est pas à notre avantage. Il faut maintenir coûte que coûte le score et c’est sur le score de 2-6 que nous terminons la 2ème mi-temps. Nous allons partir sur 2×5 minutes de prolongation puis, peut être les tirs au but … C’est là que les jaunes se réveillent et plient le match en inscrivant le but en or après 12 secondes de jeu. Le gardien de l’ASTA pris de cours et bien entamé par un match éprouvant ne pouvait faire grand chose sur ce but « à la sucette » d’Oury. Goaaaaaalllllll!
Villejuif 5 ans après son premier titre N2 est de nouveau champion de France
Bravo à l’équipe et au barbu. Il y a encore du travail à faire mais j’espère que ce titre vous donnera du cœur à l’ouvrage.
Notre petite escapade se termine par un resto à Nantes avant de repartir cheu nous à Villejuif. Arrivée du car vers 4 heures du mat’ avec de la marchandise passablement avariée par 4 heures de route à refaire le monde … ou à dormir.